Bangui, six heures du matin, comme chaque jour la capitale de la République centrafricaine s’anime; Ici et là, les femmes essaient de se faire une place sur le marché de fortune au bord de la route principale. Ils recherchent un espace pour étaler le tissu « Batik » qui servira de vitrine; Ils essaient en vain de dépoussiérer le trottoir avec des balais artisanaux sans tiges constitués d’un paquet rudimentaire de beaux arbustes attachés ensemble. Le trottoir n’est pas pavé et la poussière rouge de la terre est toujours omniprésente dans toute la ville. Ces femmes essaieront de vendre ce qu’elles ont, ce qu’elles trouvent ou ce qu’elles ont pu récolter dans les champs Oranges, mangues, d’autres vendront de l’eau en sachets, peut-être buvable, mais toujours attrayante et fraîche.
Parfois, ces femmes portent un foulard sur le dos qui tient un petit enfant comme une pochette. Impossible d’émerger dans ces conditions, impossible d’imaginer un avenir pour cette terre oubliée du monde; Pourtant la population est majoritairement composée de jeunes beaux, forts, propres et élégants … pas de différence avec les jeunes de Paris, Rome ou d’une autre capitale européenne … tout le monde a un Smartphone ou un téléphone portable, tous sont enregistrés sur les plateformes habituelles Social. Pourtant, d’une seule main, un petit volant suffirait pour démarrer un merveilleux moteur, celui de l’emploi, celui de l’économie locale, celui de l’hygiène et une ville plus moderne